La formation du langage du cinéma et ses maîtres

 

Série de cours de deux heures chacun illustrés par des extraits de films

L’image nous envahit dans notre monde actuel de toute part. Il est urgent de savoir la décrypter, pour ne pas être manipulé par elle. La force de son impact est immense à la télévision, sur internet et au cinéma.

Avec cet enseignement, vous apprendrez à la lire, à la décoder et ainsi à conserver votre libre arbitre devant elle.

Vous saurez aussi et avant tout, apprécier les merveilles qu’elle peut nous offrir.

Ne l’oublions pas, tout part du cinéma, donc d’un film, d’une histoire.

Ces cours montrent comment le cinéma a inventé sa grammaire, comment les cinéastes ont façonné au fil du temps le langage de cet Art nouveau étape par étape.

Prix d’un cours 30 euros (adhérents : 20 €)

Pour cinq cours 125 euros (adhérents : 85 €)

Pour dix cours 200 euros (adhérents : 140 €)

Soit un ou deux cours par mois avec des extraits de films : chaque cours 2h30

1er cours : Naissance d'un langage de 1895 à 1920

Lumière et Méliès – les premiers opérateurs lumière

les premières idées de syntaxe

les primitifs français – le film d’art

l’évènement D.W. Griffith

2ème cours : Les premières grandes découvertes
  • D.W. Griffith,

  • Louis Feuillade,

  • Giovanni Pastrone,

  • Georges Méliès,

  • Segundo de Chomon

3ème cours : L’exploration du burlesque 

Avec des extraits de films de André DEED, Roméo BOSETTI, Max LINDER, Mack SENNETT, Harry LANGDON, Charlie CHAPLIN, Buster KEATON, Harold LLOYD et les MARX BROTHERS

4ème cours : La première grande école américaine

naissance de Hollywood

naissance du burlesque : Mac Sennett

Charlie Chaplin, Buster Keaton

Von Stroheim – Murnau américain, Von Sternberg

Franck Borzage et l’éclairage byzantin

Débuts : de Hawks, Vidor, Wellman, Lubitsch, Capra, les stars

5ème cours : L'école Suédoise et scandinave - La fusion entre l'être et le paysage

Victor Sjöström, Mauritz STILLER, Carl Théodor DREYER, Benjamin CHRISTIENSEN et Ingmar BERGMAN,

6ème cours : l’école allemande de cinéma : L'EXPRESSIONNISME

 LE KAMMERSPIELFILM UMWELT

Il y a quelque chose de cosmique et de ténébreux dans ce cinéma nous dit Lotte Eisner dans son « Écran Démoniaque » « La vie humaine, dépassant l’individu, participe à la vie de l’univers. L’homme a cessé d’être un individu lié à un devoir, à une morale, à une famille, à une société ; la vie échappe au ressort des causalités. »

Les premiers films, d’abord expressionnistes apparaissent avec le premier « Étudiant de Prague » (1913) de Stellan Rye où l’on sent le glissement qui s’opère entre l’école suédoise et l’école allemande naissante. Puis cette école fut un moment romantique, proche de la poésie d’Hölderlin, avec la première œuvre remarquable de Paul Wegener « Le joueur de flute de Hamelin »

Mais nous arrivons à l’heure de la psychanalyse avec Sigmund Freud. Nous sommes dans l’hypothèse de l’inconscient, du rêve, de la névrose. Puis Freud travaille avec Charcot sur l’Hypnose. Dans la psycho-analyse nous entrons dans la technique de la cure, le concept de refoulement, de narcissisme, de Moi, les pulsions, le complexe d’œdipe, l’angoisse et la castration. Tout cela va se retrouver dans les films clefs de l’expressionnisme

Avec Robert WIENE, Paul WEGENER, Fritz LANG, Paul LENI, Lupu PICK, Arthur ROBISON, Henrick GALEEN, Andreas DUPONT

7ème et 8ème cours : L'école russe : LE LABORATOIRE EXPÉRIMENTAL -

 LA FEKS - LE CINÉ-TRAIN - LES ENSEIGNEMENTS D'EISENSTEIN

Dès la fin de la « Révolution d’Octobre » jusqu’à l’année où Staline est arrivé au pouvoir, c’est à dire des années 20 à 30, « l’École Russe », on disait Soviétique, a été un ferment de recherches sur le langage du cinéma en résonance avec d’autres arts comme la musique, l’architecture, la peinture, le théâtre et la littérature.

Filippo Tommaso Marinetti, écrivain italien, fut l’initiateur du « Mouvement futuriste ». Il disait nous voulons chanter l’amour du risque, l’habitude de l’énergie et de la témérité. Le courage, l’audace et la révolte seront les éléments essentiels de notre poésie. La littérature ayant jusqu’ici magnifié l’immobilité pensive, l’extase et le sommeil nous voulons exalter le mouvement agressif, l’insomnie fiévreuse, le pas de gymnastique, le saut périlleux, la gifle et le coup de poing. Nous déclarons que la splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle ; la beauté de la vitesse.

Les jeunes cinéastes russes qui sortaient physiquement de la révolution avaient trouvé, en Marinetti, l’un de leur maître à penser.

Un autre courant artistique et architectural apparut en Russie dans les années 1910 ce fut le Constructivisme.

L’idée première en était que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l’esprit humain en interaction avec cette réalité et non le reflet exact de la réalité elle-même. Cette conception s’oppose au réalisme. Ce fut l’Art officiel de la révolution soviétique. Les artistes réagissent à ce qu’ils appellent l’ordre ancien. Seul le futurisme italien leur semble acceptable. Selon eux la vie et l’art doivent être libérés des conventions. La réalisation des pièces « Victoire sur le soleil » et Vladimir Maïakovski renforcent leur collaboration entre poètes et peintres.

Le constructivisme fut, de 1917 à 1921, l’Art officiel de la Révolution soviétique. Avec sa pièce « Le Cocu magnifique », Meyerhold sut les associer au théâtre. Meyerhold chercha des décors proches de la mécanique, polyvalents et mobiles pour les emmener hors de l’espace cubique du théâtre conventionnel (Travaux de Lioubov Popova). Kandinsky et Vladimir Tatline occupaient des postes importants à l’Académie de Moscou. Mais très vite, les soviets mirent un frein à ces recherches, les condamnant comme incompréhensibles pour les gens ordinaires et l’intérêt public.

Nicoleï Foregger ancrera le mouvement dans le rapport des humains et des machines, par l’éducation des mouvements précis de la danse et du cirque.

De toute les écoles, ce fut la plus holistique.

l’Avant Garde soviétique : le laboratoire expérimental de Koulechov

la FEKS de Kozintsev et Trauberg

parcours d’un géant : S.M. Eisenstein

Films de Protozanov, Lev KOULECHOV, Poudovkine, Barnet, Donskoï, Romm

9ème cours : L'AVANT GARDE FRANÇAISE : Le Surréalisme,

 le mouvement DADA, l'école réaliste poétique et sociale Française.

A l’époque où Picasso, Braque, Survage, Marinetti et beaucoup d’autres voulaient faire du cinéma, Henri Langlois le créateur de la Cinémathèque française rappelle que c’est Abel Gance avec « La folie du docteur Tube » avec son invention du cinéma subjectif, Germaine Dulac qui s’interroge sur la rencontre d’une suite d’images et d’une phrase musicale, Louis Delluc qui se met à écrire avec une caméra ou encore Marcel L’Herbier qui se penche sur les rythmes internes à partir du découpage technique, qui vont être les vrais aventuriers de cette Avant Garde qui va s’étendre dans le monde entier et renouveler l’Art du cinéma en même temps que les scandinaves, les allemands et les russes.

A cela vont s’ajouter les « folies » des mouvements Dada et Surréaliste.

Ce furent des réactions libératrices et anarchistes contre la société et ses contraintes sclérosantes. Ces mouvements proposaient de découvrir le fonctionnement réel de la pensée. Ils exaltaient le rêve et le merveilleux qui pouvaient en découler. Ils voulaient aussi susciter d’autres réflexions d’ordre moral ou politique.

Ils reconnurent comme le pionnier de toute cette mouvance Louis Feuillade.

Abel GANCE, Louis DELLUC, Germaine DULAC, Marcel L’HERBIER, BUNUEL et DALI,

René Clair, Jean Vigo, Julien Duvivier, Marcel Carné.

10ème cours et 11ème cours : Les maîtres à penser du cinéma

 de l'avènement du parlant aux années soixante

Les différentes écoles que nous avons étudiées ont fait surgir de grands cinéastes dès la fin du muet et début du sonore. Cette période a été appelée le Premier âge d’or du cinéma.

De 1925 à 1940 des génies de l’Art Cinématographique sont nés et ont laissé des œuvres qui sont les premiers joyaux de cette belle aventure. Avec l’arrivée du sonore des questions nouvelles se sont posées qui ont été nommées le « Complexe Audiovisuel ». Autour du « Chanteur de Jazz » premier film parlant et chantant et aussi de « Autant en emporte le vent » première grande saga en couleurs beaucoup de créateurs sont apparus avec des œuvres qui restent aujourd’hui des trésors de cinémathèques.

Ce sont ces grands artistes que je vous propose de découvrir.

Erich Von STROHEIM, Georg Wilhelm PABST, Friedrich Wilhelm MURNAU, Fritz Lang, Joseph Von STERNBERG, Ernst LUBITSCH, King VIDOR, Jean RENOIR, John FORED, Howard HAWKS, Orson WELLES

12ème cours : Le néoréalisme et les grands maîtres italiens (1944-1955)

Selon André Bazin, le grand historien du cinéma, « le néo-réalisme est une esthétique de la réalité ». On peut dire qu’il s’est passé un rapprochement entre la volonté du réalisme au cinéma ébauché par un courant qui part de Louis Lumière, en passant par Robert Flaherty, Joris Ivens, Dziga Vertov, George Rouquier et une rencontre avec l’école italienne de la libération en 1944-45. La fin de la guerre provoqua en Italie de profondes mutations d’ordre sociales, morales et économiques qui ont influé sur la production cinématographique de ce pays. L’œuvre de Jean Renoir eut une influence importante sur le nouveau cinéma italien qui naît de la guerre. Ce cinéma puise à ses débuts dans la Résistance et la révolution politique qui entraîne la chute du Duce, et l’occupation alliée.

Ainsi Roberto Rossellini tourne « Païsa » au moment où son scénario est dans l’actualité. Lattuada tourne « Il Bandito » au moment où la prostitution et le marché noir se développent à l’arrière des armées. Les films italiens qui naissent en 1945 sont d’abord des reportages reconstitués. Ils plongent leurs racines dans le terrain social.

Ils sont les témoins d’un humanisme révolutionnaire déjà obsédé par la terreur et la haine, où la réalité n’est plus animée pour ce qu’elle est, mais refusée ou défendue à des fins politiques.

Ses interprètes sont le plus souvent des non-professionnels qui atteignent une vérité inégalée. Les personnages du cinéma néo-réalisme existent avec une force bouleversante. Ils sentent profondément l’histoire en train de se faire.

A cette époque la caméra se libère. Elle colle à l’action ; panoramique à grande vitesse et sait se stabiliser sur un événement essentiel. On capte la réalité hors des studios sans trop s’embarrasser de technicité. On y pratique l’ellipse à partir des faits. On sélectionne dans les faits en obéissant à une logique de causalité.

Une ressemblance frappante s’opère avec les nouveaux écrivains américains : Steinbeck, Hemingway, Faulker, Saroyan, dans la manière de raconter une histoire. On y voit notamment des analogies avec la construction des récits : exposition des faits et sélection dans les faits, rapprochement de ces faits entre eux pour une relecture.

Le néo-réalisme italien doit ses lettres de noblesse à Roberto Rossellini, Vittorio de Sica, Alberto Lattuada, et à leurs débuts, à Visconti, Antonioni, et Fellini. Quelques autres allaient partir de cette mouvance pour proposer un cinéma d’auteur original.

13ème cours : Les grands maîtres du documentaire

 du muet au sonore et les chercheurs

Robert Flaherty, Dziga Vertov, Joris Ivens, Jean Rouch, Richard Leacock, les canadiens,

Artavadz Péléchian

14ème cours : La Nouvelle Vague française et le mouvement indépendant

 américain (1956-1965)

La Nouvelle Vague doit beaucoup à celui qu’elle a considéré comme son père spirituel Roberto Rossellini. Au niveau de la critique André Bazin par ses analyses pertinentes a aussi montré le chemin. Puis il y eu cette équipe de passionnés qui fondèrent les Cahiers du Cinéma.

Ce fut aussi les réalités économiques du moment : les studios sont trop chers, alors pour mieux capter la vie, les cinéastes de la Nouvelle Vague sont descendus dans la rue. Des convergences techniques heureuses apparaissent aussi. Une nouvelle pellicule ultrasensible est mise sur le marché, ce qui permet de supprimer le lourd appareillage des éclairages. La caméra légère Coutant de Raoul Coutard est mise en service, véritable caméra stylo que l’on peut porter à l’épaule permet des tournages plus rapides.

Un certain cinéma français s’est sclérosé dans des habitudes. Ceux qui rêvent de prendre la relève sont bourrés de films dans leur tête et ont à peine trente ans. Pour eux tout est possible. Ils s’appellent François Truffaut, Jean Luc Godard, Claude Chabrol, Jacques Rivette, Eric Rohmer et d’autres encore. Ils ont même trouvé les producteurs kamikazes pour les suivre : Pierre Braunberger où Georges de Beauregard.

Jean-Luc Godard, François Truffaut, Alain Resnais, Jacques Demy, Jean-Pierre Melville et les autres, John Cassavetes

15ème cours : Le nouvel âge d'or américain : (1950 – 1980)

Joseph Mankiewicz, Billy Wilder, Arthur Penn, Nicholas Ray, Elia Kazan, Otto Preminger,

Charles Laughton, Léo Mae Carey, John Huston, Vincente Minnelli, Anthony Mann

16ème cours : Les grands anglais

la nouvelle vague britannique – de Michael Powell à Ken Loach

Alfred Hitchcock, Joseph Losey, Alexander Mackendrick

17ème cours : Les grands japonais

Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi, Akira Kurosawa, Kon Ichikawa, Mikio Naruse

18ème cours : Parcours du cinéma mondial : les grands réalisateurs

Ingmar Bergman, Andrzej Wajda, Micklos Jancso, Glauber Rocha, Satyajit Ray

16eme les grands visionnaires

Jacques Tati, Andreï Tarkovski, Stanley Kubrick, Abbas Kiarostami

19ème : Une Master Class Sur Akira KUROSAWA

Akira Kurosawa, dit « l’empereur », n’a jamais cessé de faire le portrait d’un héros samouraï. Toute l’œuvre repose sur la gloire des samouraïs, sur les héros et condamne les sentiments négatifs en l’homme : la lâcheté, la pusillanimité, l’égoïsme. C’est un grand humaniste qui va exalter la bonne volonté, la meilleure des choses sur le plan humain. La vraie révolution chez le cinéaste japonais vient toujours de l’intérieur de l’homme, celle de la collectivité est dérisoire et sans lendemain.

Dans les films d’Akira Kurosawa, il y a une constante méditation sur la vie et la mort, la richesse et la pauvreté, l’être fort au service du plus faible. Ses personnages sont reliés à l’universel car ils ont acquis la sagesse pour leur évolution spirituelle.

Ce sont des vainqueurs sans joie et des héros sans jeunesse disait un éminent critique japonais.

De « La Légende du grand judo » 1943/45 à Madadayo (1993) le sillage de l’œuvre de Kurosawa est semé de chefs d’œuvre. Son film le plus connu et emblématique est un film fleuve de plus de quatre heures « Les Sept Samouraïs » d’une grande générosité humaine qui fut pillé de nombreuses fois mais jamais égalé. Son œuvre la plus absolue, « Barberousse », fut comparée aux entretiens de Confucius. Dans « Vivre » un petit fonctionnaire réalise soudain sa trajectoire médiocre qu’il va modifier ; « Entre le ciel et l’enfer » un patron va totalement remettre en cause sa trajectoire de vie pour sauver l’enfant de son chauffeur ; «  Rashomon » méditation sur la vérité et la fragilité des témoignages humains ;« Derzou Ouzala » tout ce qui relie les êtres à l’universel, « Kagemusha », un seigneur meurt et un bandit prend sa place pour s’acquitter dignement de sa fonction, « Rêves », quand l’homme rêve il est un génie, «  Rapsodie en août » la peur tenace de l’éclair atomique venue du ciel ; « Madadayo » la liberté absolue dans la création ». Ce petit résumé de quelques jalons de l’œuvre du maître japonais n’est bas exhaustif sur une filmographie d’une trentaine de titres.

Du contenu a la manière de le rendre on peut dire que le style est fortement inspiré du théâtre Nô : abstraction du geste, du maquillage, de la situation dans l’espace des acteurs, du dépouillement des décors, des effets sonores très travaillés, opposition de l’ombre et de la lumière. Mais en même temps l’écriture des films de Kurosawa reste très classique, proche de celle d’un John Ford qu’il admirait.

Un cinéaste qui pressent et inscrit dans sa mise en scène les émanations de forces impalpables de la vie rejoint les hauteurs les plus grandes de la créativité. Ici la séparation entre matière et esprit est abolie.

Lionel Tardif

Extraits des films présentés : LA LÉGENDE DU GRAND JUDO (1943-45), L’IDIOT (1951), VIVRE (1952), LES SEPT SAMOURAÏS (1954), ENTRE LE CIEL ET L’ENFER (1963), BARBEROUSSE (1965), DERZOU OUZALA (1975), RÂN (1985), RÊVES (1990), RAPSODIE EN AOÛT (1991), MADADAYO (1993)

20ème : Étude De L'œuvre De Jean RENOIR

De l’engagement social à sa rencontre de la spiritualité de l’Inde, en passant par deux guerres celle de 14-18 et celle de 39-45 nous constatons que l’œuvre de Jean Renoir, le plus grand cinéaste français, a subi une mutation, du réalisme poétique à la plénitude, le tout orchestré par dame nature.

Seront présentés des extraits de TONI (1934), LA PARTIE DE CAMPAGNE (1936-1946), LA GRANDE ILLUSION (1937), LA RÈGLE DU JEU (1939), LE FLEUVE (1950), ÉLENA ET LES HOMMES (1956), LE TESTAMENT DU DOCTEUR CORDELIER (1959), LE DÉJEUNER SUR L’HERBE (1959)

Chacun de ses films nous permettra de suivre l’évolution du cinéaste au fil du temps. Il est toujours passionnant de découvrir chez un artiste digne de ce nom, comment l’écoute du monde se métamorphose et comment le créateur pose un regard autre sur l’univers, tout en conservant la richesse de son esprit.

La présence du père Auguste Renoir est là, en embuscade, aux détours des images. L’œuvre du grand cinéaste que François Truffaut appelait respectueusement « Le Patron », se déroule comme un conteur de la vie avec ses joies et ses peines mais toujours aussi riche d’humains.

Pour Jean Renoir, un film ne se prémédite pas : « C’est avec un petit éclat dans le regard, c’est avec des détails, des détails qui ont à voir avec la chair, avec les sens, avec la vie, avec l’odorat, avec la joie sensuelle de sentir les formes, les couleurs ; pas avec des idées, pas avec le cerveau »

Cette approche a la volonté de vous faire partager les richesses d’une œuvre, de pouvoir voyager à l’intérieur d’elle, pour mettre en lumière ses palpitations les plus subtiles.

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