Les Passeurs de Gué (2020)

MÂHÂVIRA, LE DERNIER GRAND GUIDE JAÏN DE NOTRE ÈRE ACTUELLE, TRANSMIT LA CONNAISSANCE DE L’ÉTERNITÉ D’UNE CRÉATION QUI NE CONNAÎT NI COMMENCEMENT NI FIN.

AINSI, LA CONCEPTION JAÏNE DE L’UNIVERS SEMBLE ÊTRE EN RÉSONANCE AVEC LA SCIENCE DE POINTE. LE TEMPS DE NOTRE UNIVERS TOUCHERAIT À SA FIN ET COMMENCERAIT LE TEMPS DE L’UNIVERS QUI LUI EST ATTACHÉ.

DANS LES TEMPLES JAÏNS VEILLENT LES JINAS, LES GRANDS GUIDES DE L’ÉTERNITÉ QUE VIENNENT CONSULTER CHAQUE JOUR LES MOINES, LES NONNES ET LES LAÏCS. CE SONT LES PASSEURS DE GUÉ D’UNE HUMANITÉ À UNE AUTRE.

CES LIEUX DE CULTE SONT, PARMI LES MERVEILLES LÉGUÉES À L’HUMANITÉ, DES SPLENDEURS RAREMENT ÉGALÉES DANS LE MONDE.

LA FOI DES JAÏNS, DONT LES PRÉCEPTES SONT LA NON-VIOLENCE, LE VÉGÉTARISME ABSOLU ET LE PLURALISME DES POINTS DE VUE, FIGURE EN TÊTE DES PLUS HAUTES EXPRESSIONS ÉTHIQUES ET SPIRITUELLES JAMAIS DÉCOUVERTES PAR L’HOMME.

 

Livre d’Or

 

  • « Lionel Tardif est non seulement un érudit remarquable sur l’histoire du cinéma et des arts de l’Inde, mais aussi le réalisateur d’un documentaire de création éblouissant, sur l’actualité brûlante et sans frontières, d’un des chemins spirituels les plus anciens de l’Inde : le jaïnisme. La sérénité contagieuse qui émane de chaque plan, les pratiques de la non-violence révélées par des séquences savamment rythmées d’images d’archives, l’infini respect pour tout être vivant que la caméra capte jusqu’aux moindres jeux de  lumière qui caressent les visages millénaires de marbre sculpté ou les pieds écorchés des pèlerins, tout ce tissage original d’un pan de l’histoire de l’Inde très méconnu,  ressource chacun de nous de manière urgente autour des valeurs fondamentales de l’interdépendance, et nous questionne radicalement sur la place que nous donnons dans notre vie à l’amour, au sacré, à la création et à la liberté d’esprit ».

Katia Légeret, professeur des universités en philosophie de l’art, chercheur spécialiste des théâtres dansés de l’Inde, directrice du laboratoire de recherche en arts (EA1573) à l’université Paris 8, écrivain, et artiste de Bharata-Natyam.

  • « Je veux le revoir pour m’imprégner davantage de son propos, de sa luminosité, de sa douceur, de son rythme, de sa musique, de la beauté de ce qui nous est montré ; un baume pendant cette période de remise en question.

Ce film et le discours du rossignol m’aident à vivre »

Rock Demers, producteur de cinéma et scénariste, co-fondateur de la Cinémathèque du Québec, Prix François Truffaut.

 

  •  » Les Passeurs de Gué, c’est un travail de toute une vie qu’ils entreprennent !

Les images, les chants et la musique sont sublimes. Pour tout aspirant sincère de parvenir à libérer l’esprit, le message est clair, il est nécessaire de découvrir sa nature profonde, dans cet espace silencieux où il n’y a ni commencement ni fin. Je souhaite vraiment le revoir »

Michèle Hernandez, Depuis la découverte de Jiddu Krishnamurti en 1982, propose des cercles de réflexion autour de son enseignement.

 

  • « Les Passeurs de Gué, une musique divine.

Les images de la préface et surtout l’épilogue sont vraiment bien choisies pour donner le message spirituel, qui m’a vraiment touché. Mon souffle fut coupé par l’architecture anonyme, quel honorabilité de travail pour ceux qui n’ont pas laissé leur ego les gouverner. C’est admirable. »

Géraldine Snell, Youtubeuse australienne, proche des animaux

 

  • «  Il m’a donné envie de repartir en Inde pour découvrir ces temples magnifiques et me re baigner dans cette ambiance si particulière que l’on vit lorsque on en visite un.

 

L’image du jaïn à l’agonie, dépouillé de tout matériel propre à l’existence, suivie de l’image du fœtus m’a replongé dans le cycle des réincarnations.

Le sujet soulève un paradoxe propre à notre culture catholique ; nos figures spirituelles (pour la plupart) protègent leur foi derrière les hauts murs de leur monastère. Les jaïns font l’inverse et vont à la rencontre de l’autre pour apporter leur message de paix, ils sont accessibles.

Une vie ne suffit pas pour créer ou expérimenter tout ce qui nous arrive.

Mais n’a-t-on qu’une vie ? L’impatience n’est plus de mise si on accepte ce cycle infini. »

Isabelle Desnoyelles, écrivaine et voyageuse

 

  • « J’ai regardé votre film avec intérêt. J’y ai appris bien des détails sur le jaïnisme. Les scènes sont inspirantes et le film très artistiquement plaisant à l’œil. »

Mado Sauvé, enseignante en biologie, arts martiaux, l’éducation et le plein air dans le secondaire, l’université et l’éducation des adultes. Exploratrice de l’exopolitique. (Québec)

 

  • « Ce film fait ressortir avec beauté l’univers sacré des jaïns, la présentation des temples sculptés de marbre, des cérémonies pour se convertir à cette religion qui prône la non-violence et le détachement matériel nous transporte dans un monde mystérieux qui porte à réflexion. »

Martine Veilleux, diplômée (études supérieures en éducation somatique à l’Université du Québec). Enseigne et a écrit un livre sur la Gymnastique Emotionnelle.

 

  •  « Des images et des musiques d’une grande beauté. Un film profond et riche de belle spiritualité. Le Jaïnisme éclaire un chemin possible vers un monde plus humain et plus respectueux de la vie. »

Gaby Odeimi, musicien, compositeur, arrangeur ; artiste libanais.

 

  • « Les Passeurs de Gué, un splendide film de par les images, la musique et le message.

L’œuvre de Lionel Tardif (films, livres, actions artistiques et culturelles) est toujours porteuse de messages lumineux et de grande profondeur.

Cet hommage au Jaïnisme dont les principes : vérité, non-violence, respect absolu envers toute forme de vie, même la plus simple, nous confie une belle leçon d’humilité et appelle à l’éveil de l’être humain vers une conscience plus élevée. Cette proposition contraste avec la vision de l’homme comme le centre du monde, et qui induit dans nos sociétés actuelles, la marche aveugle vers le profit, la technologie et le pouvoir.

J’ai reçu ce film comme une respiration, une méditation qui interroge la conscience et la juste place de l’homme en connexion avec la vie et le vivant. Une touchante qui nous invite à nous unir à l’Univers et aux cycles de la mort et de la vie. »

Rym Charabeh, danseuse, chorégraphe et danse thérapeute, Master de Psychologie Clinique – Université Paris V René Descartes. Danses mystiques et Mythologie pour créer du lien ; artiste syrienne.

  • « Le film est vraiment fantastique. Les images sont magiques.
    Ne pas posséder et ne pas tuer. 
    Les jaïns s’endorment sous les couvertures du ciel et marchent sans voiture, quelle que soit la distance. Lors de la remise des Écritures, il est sublime de choisir la vie dans leur vie. Les jaïns ne sont pas tombés dans le monde de la tentation d’Adam et Ève, dans le jardin d’Éden. »

Mihye Kim : Cogito Production, série de documentaires et de reportages pour la chaîne coréenne KBS (Korean Broadcasting System). Productrice et réalisatrice. Correspondante de la télévision coréenne à Paris pendant 10ans.

  • « Passeurs de gué » ressemble apparemment à un documentaire filmé sur la spiritualité jaïne méconnue en Occident. Ce premier degré séduira l’amateur d’exotisme. On trouve au début du film les codes du genre : présentation pédagogique, visite des lieux saints, hommage aux grandeurs nées de cette tradition très ascétique.
    Mais Lionel Tardif procède en cinéaste. En montrant l’aspect très cinématographique du jaïnisme, il fait ressortir sa portée universelle, en quoi son message touche chacun. Au cœur du film, deux personnages produisent un basculement dramatique. Il a choisi de montrer le renoncement au monde et l’entrée dans la vie monastique du plus beau jeune homme, de la plus belle jeune femme. Quel art, mieux que le cinéma, est à même de nous émouvoir à ce point ? Les dernières danses mondaines des deux impétrants, leur beauté irrésistible, la magnificence de leur parure, nous bouleversent. Nous savons qu’ils vont renoncer au monde, cela déchire et enchante la foule réunie et nous autres spectateurs. La caméra suit furtivement les adieux bouleversants à la famille, la tonsure, le renoncement aux mirages et passions, pour atteindre la plénitude.
    Or combien de films évoquent cela par la négative ? Le cinéma nous déchire souvent en montrant un feu d’artifice de passions qui débouche sur l’illusion, avec le mot « Fin ». Le cinéma sacré de Tardif dépasse ici le cinéma profane ou de divertissement. Il montre qu’après les larmes  d’échec humain, il y a une voie d’héroïsme et de victoire. Le jaïnisme est d’ailleurs la religion des vainqueurs. « Passeurs de gué » nous invite à penser que notre société n’est pas perdue. Elle a en son sein des héros qui travaillent à élévation, se détachant du monde pour nous ouvrir un chemin vers la perfection. Ici, le regard du cinéaste montre que la vie spirituelle est une action dramatique au sens profond, c’est-à-dire théâtrale. L’apparent détachement est une épopée silencieuse qui embrasse notre réalité misérable, la transpose, puis rejoue la pièce sur un plan de conscience plus élevé. Les grands cinéastes ont montré cela dans leurs films, ainsi Ben-Hur croisant Jésus : l’arrière-plan divin derrière le premier plan des apparences. Le jaïnisme se révèle le grand ami des cinéphiles.
    Laurent Ladouce : Directeur de recherches à la Fédération pour la Paix Universelle.
    Écrivain : Vers un développement mondial – Radiographie d’une humanité souffrante. Le Projet Paksé au Laos.

 

 

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