Éthique à la télévision et au cinéma

 

L’impact de l’image est immense sur un cerveau humain. Déjà à l’époque du muet, de grands cinéastes comme Chaplin et Eisenstein disaient qu’il ne fallait pas choquer le spectateur et qu’il ne fallait pas le désespérer tant ils avaient conscience de cette puissance de l’image.

Jusqu’aux années 60 on ne montrait jamais la violence en direct, elle était suggérée. C’était un code admis par l’ensemble de la profession. Puis arrivèrent des mouvements de recherche « underground » dans le cinéma à partir de ces mêmes années et tout commença à déraper très vite. Déjà le grand cinéaste japonais Akira Kurosawa, choqué par des scènes sexuelles particulièrement exhibitionnistes, déclarait « J’en ai marre de voir toutes ces coucheries au cinéma, l’amour peut s’exprimer par un simple clignement de paupière ».

Enfin arriva Mai 68 qui eut une résonance importante avec son slogan destructeur « il est interdit d’interdire ». Il s’ancra profondément non seulement chez les créateurs mais aussi dans les mentalités des faiseurs d’opinion, ces gens-là exerçant une dictature néfaste sur notre société.

Très vite, le cinéma a autorisé la représentation du meurtre, mais le passage à l’acte demeurait interdit, le film de guerre a servi de révélateur. Peu à peu, un glissement s’est opéré, la barrière qui existait entre fantasme et réalité est devenue floue. Le voile est tombé et une violence d’une autre nature s’est révélée : « celle de la jouissance de faire souffrir l’autre ».

Alors, la progression alarmante de la violence, de la pornographie, de la scatologie s’est généralisée à travers des quantités de pratiques déviantes banalisées : viols, orgies, brutalité, bestialité, torture, « chosification » de l’autre. C’est à qui fera encore plus fort que le film précédent dans le sang et la tuerie. Les couples cinématographiques se sont mis à faire devant la caméra ce que je n’ose appeler amour, tout cela ressemble le plus souvent à des copulations animales voire bestiales et sadiques. Plus rien n’est interdit, tout est normal.

Déjà lorsque le grand cinéaste italien Roberto Rossellini se mit à faire des films pour la télévision autour  des années 70 il disait : « un thème qui m’obsède, c’est le manque absolu de foi, le cinéma n’a rien à proposer. En fait, ce qu’il offre ce sont toujours des ersatz d’humanité, et les hommes s’identifient à ces ersatz au lieu de s’identifier aux réalités. Ils finissent donc par être conditionnés par des abstractions, c’est un véritable crime contre l’humanité qui s’accomplit ainsi tous les jours. »

L’irresponsabilité morale des commerçants de la pellicule, puis de la vidéo, est sans limite. La seule raison est celle de l’argent. Rien que sur Internet, l’industrie pornographique rapporte plus de 97 milliards de dollars dans le monde. Les gens qui produisent l’image sont hélas dans un lourd pourcentage des cyniques. Les politiques freinent des deux pieds ce combat. Pourtant plus de 100 000 pétitions ont été déposées en France à l’Assemblée Nationale le 24 juillet 2007. Mais la crainte du lobby de la pornographie est pour l’instant la plus forte. Car il est important de le dire l’image dite culturelle et pornographique sont liées économiquement. Je me souviens d’une productrice américaine de Los Angeles que j’avais invitée comme membre du jury d’un festival à Tours en 1992 et qui à cette occasion avait présenté un film de sa production de bonne facture artistique. La même année je retrouve cette même personne tenant un stand au festival de Cannes. Ce stand avait deux faces : d’un côté le film dit « tout public » et sur l’arrière des ventes à peine dissimulées de film pornographiques de sa production. En 2002, le ministre de la culture en France estimait suffisants les dispositifs de protection des mineurs qui existaient selon lui déjà. Il est vrai qu’en évoquant une quelconque barrière morale on risquerait de déplaire à l’électeur et de perdre sa voix.

Voici un parcours de ces terribles méfaits et de leurs conséquences.

Plus de mille études publiées dans des revues scientifiques établissent le lien entre violence à l’écran (grand ou petit) et la violence dans la vie réelle. Magistrats, politiciens (il y en a quand même quelques uns de plus courageux), experts psychiatres, constatent que dans l’immense majorité des situations d’agressions sexuelles qu’ils ont à traiter, les garçons adolescents ont eu l’habitude de visionner des images ou des films de ce genre et que le scénario de l’agression en est directement inspiré. Les filles ne sont pas en reste non plus dans la violence : exemple, les coups et blessures volontaires ont augmenté de plus de 140% depuis 2002. Pire encore, on voit apparaître des enfants ultra violents dès l’âge de 3 ans. Dans son ouvrage Violence et pornographie, les ravages, Benoît Bemelmans rapporte le cas d’un enfant de 3 ans qui a arraché le nez d’une fillette de son âge en la mordant violemment. Il avait vu peu avant Le silence des agneaux.

En avril 2007 l’auteur du massacre de Virginia Tech, un étudiant de 23 ans était abreuvé de pornographie. Il a massacré 32 personnes. Récemment, celui de Finlande en était imbibé (films et vidéos).

Le fameux rapport de la Commission Meese aux Etats-Unis conclut déjà en juillet 1986 « que nous vivons dans une société envahie par la représentation explicite de la sexualité », à commencer par les films produits par Hollywood et les films dits « normaux » représentant des scènes à caractère sexuel de différents degrés. Les médias contribuent à sa banalisation et à sa diffusion dans la société. L’escalade du contenu violent et sexuel influence les chaînes plus traditionnelles. Actuellement, la capitale mondiale de la production de matériels pornographiques se trouve à Los Angeles et aux alentours. Aujourd’hui, avec la technologie digitale pour la production et Internet comme vecteur de diffusion, la situation a grandement empiré.

Revenons en France le 11 mai 2002, le journal Flash actualités relate que huit collégiens ont été mis en examen à Lyon pour viols sur une mineure de 15 ans. « Les jeunes auteurs de tels méfaits ne se rendaient même pas compte de la gravité de leurs actes. La violence était devenue une manière de s’exprimer. »

Elle est mise en valeur très largement à la télévision et dans les cassettes pornographiques. Le vice- procureur Roland Esch relate dans cette affaire de Lyon que les jeunes « ont le profil de braves garçons, pas de délinquants mineurs, ce qui est inquiétant. »

« La jeunesse, conclut le journal, est tellement gavée de violence qu’elle en est inconsciente ».

Le Dr Rebecca Collins de l’Université de Californie, pédiatre, publia en 2004 les constats suivants :

« Aux Etats-Unis, les jeunes regardent en moyenne 3 heures par jour la télévision. Dans les émissions, les messages à caractère sexuel sont de 64% dans l’ensemble des programmes et on compte plus de 4 scènes ayant un caractère sexuel par heure. Environ une émission sur 7 exhibe directement une scène de rapport sexuel ou la suggère de manière fortement implicite. La télévision peut ainsi créer l’illusion que le sexe a plus d’importance dans la vie quotidienne qu’il n’en a en réalité et peut promouvoir les rapports sexuels des jeunes qui cherchent à s’identifier à ces modèles sociaux et à copier leur comportement.

En France, France 3 prétend initier les adolescents à la sexualité. Toute la semaine, à partir du 7 juin 2004, la chaîne a diffusé un feuilleton « documentaire » sur la sexualité des adolescents. Intitulés « K ça », cette série de dix épisodes prétendait être un guide pratique et méthodique. Il s’agissait en fait d’une incitation graveleuse à la pratique débridée de la sexualité hors de toute forme morale mais fidèle à la nouvelle religion freudienne post-mai 68 qui devient obligatoire en France.

Le dimanche 13 juin, toujours sur France 3, c’était de nouveau un pseudo documentaire intitulé « Désirs et sexualité » sur la vie sexuelle des français. Une litanie de confessions intimes était déversée par des acteurs. Véritable télé-trou de serrure de corps nus et de prosélytisme pour une sexualité déviante exposée avec une impudeur totale, de la façon la plus crue et avec une rare violence.

En 2004, en Norvège, dans une école, des enfants de 6 à 12 ans se sont vus prier par la direction de ne plus porter des bracelets de couleur en apparence anodins mais porteurs de « codes sexuels cachés ». Ce genre de bracelet faisait fureur dans les cours de récréation. Lorsqu’un élève arrache le bracelet d’un camarade, celui-ci est « obligé » de réaliser un acte physique déterminé par la couleur du bracelet : de l’accolade au rapport sexuel complet en passant par toutes sortes d’obscénités.

En Espagne, le Dr Claudio Violato déclarait après la télé- réalité de la chaîne Bravo TV que les résultats d’enquête auxquels on arrivait étaient très inquiétants. Depuis environ un an, l’émission rassemble des actrices de films pornos et des hommes candidats à devenir acteurs dans le « porno ». Le but est de sélectionner un des candidats et de le former. Ils sont aussi interrogés face à la caméra sur leurs sentiments et les difficultés qu’ils rencontrent au fil des jours.

Le mythe du viol, la conviction selon laquelle les femmes aiment être violées et que les violeurs agissent de façon normale est très répandue parmi les hommes utilisateurs habituels de la pornographie.

En 2002, une enquête américaine publiée dans la très sérieuse revue Science démontre que les jeunes qui commettent des actes de violence sont bien souvent ceux qui regardent le plus la télévision.

La corrélation entre le temps passé devant la TV à l’adolescence et les actes agressifs et violents commis dans les années suivantes est plus importante que celle existant entre le tabagisme passif et le cancer du poumon.

A cause d’un film d’horreur vu chez un couple ami Jennifer 8 à la télévision le jeudi 6 septembre 2000 à 23h à Lyon, un homme de 24 ans a tué son hôte de 17 coups de couteau, puis s’est jeté sur la jeune femme pour l’étrangler : Jennifer 8 raconte l’histoire d’une jeune aveugle à la recherche d’un tueur en série (le sujet du tueur en série a donné lien à des milliers de versions au cours de ces trente dernières années). D’après l’explication du meurtrier, la télévision lui avait donné « l’ordre » de commettre ce crime.

Six académies américaines parmi les plus prestigieuse : l’Académie de Pédiatrie, l’Académie de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’Association américaine de psychologie, l’association médicale américaine, l’académie des médecins de famille, l’association américaine de psychiatrie ont fait une déclaration conjointe à propos de l’impact de la violence de divertissement sur les enfants. Les données indiquent de façon accablante un lien causal entre la violence dans les médias et le comportement agressif de certains enfants.

Toujours pour le profit sans conscience :  l’industrie des médias de divertissement a intérêt à nier auprès du grand public la possibilité que ses produits soient la cause d’effets nuisibles pour la population.

Le 4 avril 2006, la revue médicale de l’association américaine de médecine publiait sous la plume de deux éminents chercheurs les Dr Sonya Brady et Karen Matthews l’expérience suivante  :

L’objectif était de tester les effets de l’exposition à la violence dans certains médias, ici les jeux vidéo, sur la pression sanguine, sur l’expression d’émotions négatives et sur l’adoption de comportements comme la consommation d’alcool, de drogue ou la permissivité sexuelle.

Les participants étaient une centaine de jeunes gens, étudiants d’universités , dans un cadre urbain âgés de 18 à 21 ans qui présentaient des différences connues d’exposition préalable à la violence dans le milieu social ou familial. De façon aléatoire, il leur a été demandé de jouer soit à un épisode du jeu Les Simpsons qui représente un faible taux de violence, soit au jeu Grand Theft Auto 3 qui lui est excessivement violent.

Les résultats montrèrent que ceux qui avaient joué au jeu violent présentaient une augmentation supérieure de la pression sanguine associée au degré d’excitation ressentie. De plus, ceux qui ont joué au jeu le plus violent présentaient une attitude plus permissive face à la consommation d’alcool et de cannabis.

Statistiques à la télévision en France :

Entre 1998 et 2006, la violence a augmenté de 45% dans la tranche horaire familiale de 20h, de 92% dans la tranche de 21h et de 167% dans la tranche de 22h.

56% du total des scènes violentes sont des scènes où une personne agresse une autre personne.

54% des scènes violentes montrent  la mort d’une ou plusieurs personnes soit de façon directe soit de façon implicite.

De plus, l’étude montre que des mesures de classification des émissions sont inefficaces, au point que huit émissions sur dix contenant des images à caractère sexuel, violent, ou utilisant un langage grossier ne reçoivent pas la classification adéquate.

Voir la violence à la TV entre 2 et 5 ans est associé à un comportement antisocial dès 7 ans, déclarent dans la revue Pédiatrie les Dr Dimitri Christakis et Frederick Zimmerman. Les résultats indiquent aussi que les enfants ne regardent pratiquement jamais la télévision avec leurs parents.

Il convient de former d’avantage les pères de famille. Ils ont du retard par rapport aux mères dans la connaissance des méfaits de ces images sur les enfants. Une enquête récente de l’INSERM en France dirigée par Marie Choquet montre un résultat impressionnant : 80% des garçons de 14 à 18 ans et 45% des filles du même âge ont vu au moins un film pornographique durant les douze mois écoulés. L’absentéisme scolaire augmente de près de 35% pour celles et ceux qui regardent régulièrement des films pornographiques. Le risque de faire à ce stade une tentative de suicide est multiplié par 3 chez les filles et le risque chez les garçons d’être souvent ivres est multiplié par 4.

Marie Choquet conclut « que des adultes puissent croire qu’il n’y a absolument aucun lien entre l’image pornographique et le mal-être ressenti chez les jeunes me paraît complètement aberrant. »

Elle ajoute aussi : « Il est plus facile de dénoncer les parents (souvent isolés, démunis, peu informés) que d’autres instances médiatiques ou publiques. Le 6 juin 2002, le ministre de la Culture français, suite à des pressions, confiait une mission d’évaluation, d’analyse et de propositions à une Commission de 36 personnalités représentatives du monde des médias, de l’éducation, de la médecine et du droit présidée par Mme Blandine Kriegel. Voici les conclusions :

« La dérive de la violence dans notre société républicaine, démocratique, particulièrement attachée à la liberté est un phénomène dont nous avons pris lentement conscience. Que nous est-il arrivé ? Comment avons-nous laissé  filer les incivilités, les agressions et s’installer une situation particulièrement dommageable aux plus fragiles : les pauvres, les femmes, les enfants ? »

« Mais pourquoi donc la pornographie et la violence à la télévision sont-elles si soigneusement protégées ? »

« Pourquoi les médias continuent-ils à observer un grand silence sur les études scientifiques menées de par le monde et établissant de manière irréfutable le lien entre la hausse inquiétante des images violentes (près de 40% depuis 2004 à la TV et au cinéma) et l’augmentation de la violence ?

Lorsqu’une personne est exposée à la violence télévisuelle, les effets physiologiques immédiats sont de même nature que si cette personne était exposée à une situation de violence réelle, à savoir une augmentation du rythme cardiaque et de la pression sanguine, les effets émotionnels à court terme sont des réactions de crainte, d’anxiété et de détresse. A long terme, l’exposition fréquente à des scènes de violence contribue à une désensibilisation du spectateur qui s’habitue à la violence. »

Ce rapport accablant qui rappelle que plus de 3500 études scientifiques de par le monde démontrent les nocivités terribles de la violence et de la pornographie fut cependant vite oublié à l’Assemblée Nationale. Alors mille fois alors !!! Ce constat n’a pas été souligné non plus par les journalistes et pour cause.

La gynécologue française Anne de Kervasdoué enfonce le clou.

« Pour se développer normalement, la sexualité a  besoin d’étapes adaptées à la maturation psychique de l’enfant ou de l’adolescent, la représentation visuelle brutale ou répétée de scènes pornographiques à un stade trop précoce peut créer une émotion capable d’influer sur le cours normal de l’évolution du cerveau, perturbe son équilibre et en tout cas imprime durablement sa conception de la sexualité. Elle déforme la réalité des attentes, la réduction de l’humain à sa seule dimension sexuelle, le fait d’être réduit à la seule dimension de la sexualité est une atrophie et une forme de violence. »

« La pornographie vue par l’enfant peut le conduire à des comportements pervers. La réception d’une image crue et brutale par le cerveau d’un enfant qui sent confusément que se nichent là des tabous a autant d’effet qu’un abus sexuel. »

La directive européenne Télévision sans frontières du 3 octobre 1989 interdit la pornographie, mesure qui n’a pas été traduite en droit français. La France estime que la pornographie ne nuit pas gravement aux mineurs. Le CSA veut cependant limiter la pornographie à la TV mais ne peut l’interdire sans une action du législateur qui s’y refuse.

C’est donc à nous maintenant de l’exiger des responsables politiques et d’exiger aussi que de vrais scénarios en quête de sens voient le jour . Déjà en 1978, l’immense metteur en scène de théâtre Peter Brook, malgré sa notoriété mondiale a mis près de 10 ans à trouver les fonds nécessaires pour réaliser un vrai film initiatique : Rencontre avec des hommes remarquables. Ce film ne bénéficia bien sûr d’aucune promotion mais resta néanmoins plus de 10 ans à l’affiche dans une petite salle parisienne grâce au bouche à oreille. Il déclarait à ce sujet :

« Les productions artistiques et culturelles les plus fortes sont souvent à l’opposé des douces affirmations que les politiciens, les dogmatistes et les théoriciens voudraient qu’elles soient. Nous sommes face à un phénomène particulier au XXème siècle : les affirmations les plus authentiques sont toujours en opposition avec la ligne officielle et les déclarations positives que le monde a de toute évidence si grand besoin d’entendre sonnent invariablement creux. »

Avant lui, Jean Renoir avait déjà tout compris lorsqu’il disait vers la fin de sa carrière, autour des années 60 :

« Le cinéma commercial utilise des moyens colossaux pour activer la domestication de ce moyen d’expression. Son arme favorite est la corruption. Lorsqu’un jeune auteur connaît un succès, il se voit ouvrir toutes grandes les portes de l’industrie. Bien vite, notre novateur franchit le seuil et rejoint les rangs des serviteurs du déjà vu. Bien à l’abri, il peut manufacturer des films de tout repos sans que ses maîtres aient à craindre un détournement du goût du public ou de la critique, ce qui risquerait de rendre périmées des valeurs acquises à prix d’or. L’art a besoin d’un peu, peut-être de beaucoup de souffrance, et aussi de sang. »

10 ans, c’est ce qu’il a fallu à mon ami Nacer Khemir pour réaliser en 2006 un autre film admirable : Bab Aziz, le Prince qui contemplait son âme. Cette œuvre poétique et généreuse sur le thème de la quête spirituelle, une réflexion sur un islam de tolérance et de paix a été évacuée des salles commerciales après quelques jours pour laisser place aux grosses machines pleines de laideur et de violence dont on vient de parler.

A cet effet, je veux saluer le combat de Mme Catherine Goyard, déléguée générale de l’association Avenir et Culture. Elle vient d’envoyer une nouvelle pétition pour la constitution d’une «Commission parlementaire d’enquête sur la pornographie ». Les écrits qu’elle fait publier m’ont beaucoup aidé pour ce communiqué. Souhaitons que cette commission voie le jour.

J’aimerais conclure par les déclarations récentes d’un sage au bord du Gange en Inde rapportés par l’écrivain Jean Biés :

« Nous sommes dans un conditionnement qui trompe l’homme sur lui-même et les autres, viole en permanence sa conscience, l’automatise et l’asservit, lui fait édifier de ses mains des sociétés qui le détruisent. Le crime dont les états modernes auront à répondre est un crime de lèse humanité ; celui qui interdit aux hommes de travailler à leur salut, et les persuade de la totale inutilité de celui-ci ».

Lionel TARDIF

Tours, le 7 novembre 2008

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